Sur la panse, un rinceau de chrysanthèmes à fleur double et des panneaux de lotus au-dessous. Lambrequins ornés de lotus alternant avec des cordons de joaillerie autour de l’épaule. Sur le col, de chaque côté, une branche avec un oiseau perché, et au-dessus une frise de leiwen surmontée de feuilles dressées. Anse et bec respectivement ornés de rinceaux et de flammèches et branche florale. Ces verseuses sont dotées d’une panse trapue resserrée vers la base et d’un long col cylindrique, avec un anneau en relief, se terminant par un rebord en saillie. L’anse incurvée est plate et porte un anneau d’attache pour le couvercle à son sommet Le bec verseur droit se courbe à son extrémité. Il est relié au col par un pont en forme de S. L’anse et le bec verseur se terminent sur la panse par un motif de tète de ruyi. Les verseuses sont façonnées dans une porcelaine blanche épaisse et reposent sur un pied large à peine marqué. Elles sont revêtues d’une épaisse couverte bleutée à l’exception du pied et de la base. Plusieurs verseuses de forme identique ont été retrouvées, mais elles ont toutes un décor différent. Les motifs sont principalement floraux à l’exception d’une pièce (Inv. 2192) dont le col est entouré d’animaux galopant sur des vagues. Des aiguières de cette taille représentent une cargaison exceptionnelle et ont leur équivalent dans les collections du Topkapi Saray Museum à Istanbul et au musée national de Téhéran. Une verseuse de même style, provenant des Philippines est conservée au Detroit Institute of Arts et une autre avait été exposée à Hong Kong. De telles verseuses sont inhabituelles pour les Philippines, aussi peut-on penser qu’elles étaient destinées à un sultanat musulman pour être utilisées pendant les repas. Elles servaient alors pour les ablutions, comme il était d’usage dans le monde de l’islam.Plusieurs verseuses de forme identique ont été retrouvées, mais elles ont toutes un décor différent. Les motifs sont principalement floraux à l’exception d’une pièce (Inv. 2192) dont le col est entouré d’animaux galopant sur des vagues. Des aiguières de cette taille représentent une cargaison exceptionnelle et ont leur équivalent dans les collections du Topkapi Saray Museum à Istanbul et au musée national de Téhéran. Une verseuse de même style, provenant des Philippines est conservée au Detroit Institute of Arts et une autre avait été exposée à Hong Kong. De telles verseuses sont inhabituelles pour les Philippines, aussi peut-on penser qu’elles étaient destinées à un sultanat musulman pour être utilisées pendant les repas. Elles servaient alors pour les ablutions, comme il était d’usage dans le monde de l’islam. Pièces de comparaison : R. Krahl, 1986, pp. 544-545 ; J. Pope, 1956, cat. 70 ; D. Lion-Goldschmidt, 1978, p. 140, ill. 131 ; Ç South-East Asian and Chinese Trade Potteries È, 1979, cat. 103. Monique Crick [/Typologie/] dans F. Goddio et al. [/Trésor de porcelaine, l’étrange voyage de la jonque Lena/], Londres, 2002 p. 98 à 230 avec bibliographie