La coupe ne subsiste qu’en quatre fragments, dont deux comportent une partie du bord et un l’amorce de la tige et d’un décor de fleurons sur des crosses. Le pied porte un premier anneau d’où émerge la tige, elle-même cerclée aussitôt d’un nouvel anneau. De celui-ci naît un décor de nervures, à peine perceptible. L’ensemble est très jaune, et cette couleur identique d’un fragment à l’autre permet l’hypothèse de remontage qui a été faite. Plus problématique, par contre, est l’interprétation de l’anse, ou élément décoratif qui porte trois fleurons semblables à ceux de la coupe. Les parties intermédiaires manquent pour le rapporter précisément à la tige de la coupe. Pierre Provoyeur, "Les arts de la table, les bijoux et les objets de dévotion" dans F. Goddio, [/et al./], [/Le San Diego, un trésor sous la mer/] - Catalogue de l’exposition, Paris,1994, p. 258-297.