Cette tresse de fils d’or compte vingt-deux brins, maillés en chevrons autour d’un vide central. L’une des extrémités montre que la moitié de ces brins se retourne pour fournir les onze autres. L’autre extrémité comporte plusieurs brins rompus, et d’autres continus, laissant supposer que des soudures ont dû être faites au moment du tressage, mais aussi que ce bijou n’a pas été coupé. Les extrémités formant boucle, on peut supposer que l’objet servait de collier ou de sautoir et qu’un pendentif y était accroché. Dans cette hypothèse, le fermoir était intégré au pendentif. Pierre Provoyeur, "Les arts de la table, les bijoux et les objets de dévotion" dans F. Goddio, [/et al./], [/Le San Diego, un trésor sous la mer/] - Catalogue de l’exposition, Paris,1994, p. 258-297.